Et bien oui ! Et là où je suis bluffée c’est que ce pont est plutôt récent…
Nous allons parler aujourd’hui de neuroesthétique…
Alors, soyons clair.e.s, je n’ai aucune compétence scientifique en la matière. Ce que vous lirez dans cet article n’est autre qu’une synthèse de mes différentes lectures et n’a d’autre objectif que de vous donner envie d’en savoir plus, peut-être…
Qu’est-ce donc que “la neuroesthétique”?
Si vous tapez ce mot sur un moteur de recherche, vous tomberez sur cette définition (wikipédia) :
“La neuroesthétique ou neuro-esthétique est une sous-discipline (ou une école) d'esthétique empirique. Cette discipline vise à l'étude des perceptions esthétiques de l'art et de la musique, par une approche scientifique.
La neuroesthétique utilise notamment les techniques issues des neurosciences pour expérimenter et expliquer les expériences esthétiques au niveau neurologique.
La neuroesthétique est un terme inventé par Semir Zeki en 1991 et a reçu sa définition formelle en 2002 comme l'étude scientifique des bases neuronales pour la contemplation et la création d'une œuvre d'art et de la musique, par une approche scientifique.”
La neuro-esthétique est, comme vous pouvez le constater, une toute nouvelle discipline.
En effet, il y a à peine plus de 20 ans, quelques équipes de chercheurs (essentiellement italiens) ont décidé de procéder à des expériences scientifiques pour pouvoir observer et ainsi mieux comprendre le fonctionnement de notre cerveau en présence de l’art.
Elle vise à comprendre comment et pourquoi trouve-t-on une œuvre belle ou pas, et que se passe-t-il dans notre cerveau lorsque nous la regardons.
D’après les recherches, l’expérience esthétique dépend de plusieurs facteurs :
Ce que l’œuvre représente, nos connaissances intellectuelles sur cette œuvre. C'est ce qui biaiserait par exemple le jugement sur une œuvre d’un artiste connu vs inconnu.
Notre expérience perceptive et motrice pendant que nous observons une œuvre. On sait par exemple que nous préférons les œuvres qui possèdent une certaine symétrie. Elle est utilisée par exemple en architecture pour les jardins à la française ou encore en peinture, en particulier à la Renaissance.
La valeur émotionnelle de l’œuvre observée, c’est-à-dire les émotions qu’elle provoque en nous, ce qui va également influencer notre expérience esthétique, car certaines œuvres peuvent littéralement nous déborder d’émotions.
Les chercheurs observent ainsi depuis plusieurs années par où circulent informations dans notre cerveau, quand on est en présence d’une création originale. Ils ont ainsi pu, grâce à des IRM et d’autres relevés scientifiques, identifier les différentes parties du cerveau qui s’activent lorsque l'œuvre observée est symétrique, régulière, coloré, et fait surprenant, ils ont commencé à approcher ces observations de la notion “du beau”.
C’est vrai, quand vous regardez une toile ou une sculpture voire même quand vous écoutez de la musique, vous ne pouvez pas le nier :
vous aimez ou vous n’aimez pas !
vous avez envie de prolonger l’observation ou l’écoute ou non !
Alors comment et pourquoi avons nous cette sensation ?
C’est ce dont il s’agit quand on parle de neuroesthétique.
Je pourrai écrire encore quelques lignes sur le sujet mais je suis tombé sur une interview très intéressante, lors de mes recherches et je trouve que le sujet y est particulièrement bien résumé. Alors si vous avez envie d’en savoir plus cliquez ici…
コメント